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15 juillet 2011 5 15 /07 /juillet /2011 10:08

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Quelle nouvelle catastrophe plongera plus encore notre civilisation dans les ténèbres ? La série de phénomènes inexpliqués qui frappent la planète jour après jour semble présager le pire pour l’Humanité … Alors que les États-Unis sont accusés de vouloir installer un nouvel ordre mondial, Jeff Spaulding, directeur de vol à la NASA, accède à des documents secrets qui prouvent la découverte sur la Lune d’un gigantesque vaisseau spatial extraterrestre. Parallèlement, dans le journal de bord du capitaine du Titanic - revenu à la surface dans un état quasi neuf - on retrouve d’étranges coordonnées qui semblent indiquer un point au large des Bahamas : un trou bleu ! Une équipe de spécialistes sera constituée pour plonger dans le mystérieux gouffre...


Genre : Science fiction
Scénario : Christophe Bec
Dessin : A.Bossi / S.Raffaele
Editeur : Soleil
Année : Juin 2011


A venir ...

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30 mars 2011 3 30 /03 /mars /2011 07:58

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Comment est-il possible que dans une même journée on puisse : se faire kidnapper, être torturé, tomber amoureux, s'évader, avaler de l'essence, retourner en enfance, s'assommer, faire la connaissance d'un commissaire de police en chutant d'un tramway, être traqué par le plus infaillible des tueurs, se retrouver mêler au plus grand complot du siècle.

Et tout cela sans casser ses lunettes ?


Genre : Policier
Scénario : Vincent Mallié
Dessin : Joël Parnotte
Editeur : Soleil
Année : Juillet 2000


Après la lecture de ce premier tome, le sentiment général qui se dégage est une forme de déception.

En effet, le pitch attrayant, ainsi que des avis dans l'ensemble plutôt enthousiastes, laissaient présager autre chose. Au final, je ne dirai pas que je me suis ennuyé lors de la lecture car il émane de cette BD quelques chose d'unique et certains passages sont assez humoristiques.

Néanmoins, ce ne sera pas une série que je relirai avant longtemps lorsque je l'aurai terminée.

Mention particulière à Parnotte pour ses bons dessins.

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29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 09:24

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Le Joker s'est évadé. Il espère régler ses comptes avec Batman, responsable à ses yeux de sa défiguration. A cette fin, il kidnappe le commissaire Gordon et l'emmène dans le champ de foire où il a établi son quartier général. Le cauchemar ne fait que commencer pour le policier...


Genre : Comics
Scénario : Alan Moore
Dessin : Brian Bolland
Editeur : Delcourt
Année : Février 2000


Autant le dire tout de suite, après la lecture de Rire et Mourir, je ne suis pas aussi enthousiaste que la plupart des lecteurs.

Certes, l'histoire a le mérite de lever le voile sur les origines d'un des ennemis mortels de Batman, à savoir le Joker. Néanmoins, j'en attendais un peu plus, peut-être un peu trop. Plus de développements, et donc plus de profondeur, de la part d'un artiste aussi encensé qu'Alan Moore. En outre, lorsque le récit s'est terminé, il m'est resté une sensation étrange. Il ne faut pas être bien perspicace pour voir où l'auteur désirait nous mener : lequel des personnages est le plus fou des deux ? Cependant, compte tenu du passif extrêmement chargé entre Batman et le Joker, lorsque l'on se rappelle que le vilain de l'histoire vient de laisser la fille du commissaire Gordon handicapée à vie, une fin pareille est-elle bien crédible ?

De là à dire que l'histoire n'est pas à la hauteur, il y a une frontière que je ne franchirai pas. Toutefois, cet album est juste intéressant.

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14 septembre 2010 2 14 /09 /septembre /2010 21:00

Sept jours pour une éternité (t.1)
Suite à plusieurs millénaires d'affrontement stérile pour assurer leur domination sur le monde terrestre, Dieu et Diable décident de jouer le sort de l'humanité sur une ultime confrontation, un pari que l'un ou l'autre camp devra remporter durant la semaine que durera ce jeu. Pour ce faire, chaque équipe désigne son meilleur élément afin de faire triompher le Bien ou le Mal. Qui de l'ange ou du démon remportera ce duel, le plus important qui ait jamais eu lieu depuis la Création ? Et si un élément inattendu, un regard, un coup de foudre, venait perturber les forces en présence ?

Genre : Fantastique
Scénario : Éric Corbeyran
Dessin : Espé
Editeur : Casterman
Année : Août 2010


Après le cinéma, le neuvième art s'intéresse lui aussi à l'un des best-sellers du romancier à succès Marc Lévy. Éric Corbeyran, scénariste prolifique, a mis son talent au service de cette première adaptation en bande dessinée. Compte tenu du changement de média, quelques allègements ont dû être réalisés dans le texte original. Néanmoins, les partis-pris retenus par le scénariste permettent de conserver une cohérence générale et ne gênent nullement la fluidité de l'intrigue.

Certes, la base de départ n'a pas été puisée dans un fond littéraire de haute volée. Il s'agit ici d'une fable moderne dont le lecteur sait, plus ou moins à l'avance, comment elle va se terminer. À l'image du livre dont elle est tirée, cette transposition fait partie de la "littérature de gare", genre visiblement assumé par les auteurs qui écrivent des ouvrages populaires (quel vilain mot…) n'ayant d'autre prétention que de divertir leur public. De ce point de vue, le contrat est rempli. Le thème n'est pas nouveau – affrontement du Bien contre le Mal – néanmoins, l'angle d'approche choisi est quant à lui original. En effet, Dieu et Diable sont ici envisagés comme de véritables chefs d'entreprise qui dirigent chacun à leur façon, conseils d'administration à l'appui, la plus grande entreprise jamais conçue, à savoir la Terre. À la manière d'Un fauteuil pour deux, le film de John Landis, l'avenir des protagonistes sera scellé par la réalisation d'un pari dont les organisateurs célestes semblent avoir sous-estimé certains aspects. À la vérité, les éléments fantastiques, voire ceux vaguement économiques, ne sont qu'un prétexte au développement d'une intrigue amoureuse de type chick-lit - littérature romantique, généralement destinée à un lectorat plutôt féminin - entre deux êtres a priori surnaturels, mais dont l'aspect et les réactions restent somme toute très humains.

La mise en images a été confiée au dessinateur Espé (Le Territoire), son style réaliste se prêtant plutôt bien à ce type d’histoire. Parfaitement raccord avec le scénario, l’auteur s’est attaché à transcrire des personnages principaux tels que peuvent se les imaginer les amateurs de récits à l’eau de rose : jeunes, célibataires, branchés, taille mannequin. De même, la galerie des personnages secondaires ne manque pas de saveur. Globalement, le rendu est propre, même s'il peut paraître un peu trop lisse.

En définitive, Sept jours pour une éternité est une aventure sentimentale taillée pour le plus grand nombre.

 

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 14:10

Crawford, Chasseur de Sorcières (t.1)
Fief d’Alnwick Castle, en Angleterre au XVIIe siècle. Sir Reginald Crawford et ses compagnons du Saint-Ordre de la Torche sont les chasseurs de sorcières les plus célèbres du royaume. Sans relâche, ils traquent les forces démoniaques là où elles se manifestent. Pendant ce temps à Londres, Lonann Raleigh, apprenti limier de l’occulte, ne rêve que d’une chose : obtenir une lettre de recommandation afin de devenir un authentique witch-finder. Sa dispense enfin arrivée, Lonnan intègre aussitôt la Confrérie et exécute ses premières missions. Là, il commence à douter des véritables intentions de la Fratrie...

Genre : Fantastique
Scénario : Nathaniel Legendre
Dessin : Alberto Jiménez Albuquerque (Aja)
Editeur : Soleil
Année : Juin 2010


Pour cette nouvelle série de la collection Soleil Celtic, Nathaniel Legendre (Le Dieu des Cendres) transporte le lecteur en pleine montée du puritanisme calviniste quelques années avant que n'éclate la guerre civile anglaise de 1640. Cependant, loin de proposer une immersion historique, le scénariste oriente assez tôt son récit du côté du fantastique et de l'ésotérisme. Ainsi, le personnage titre de l'intrigue tente d'attraper un chien méphistophélique, sorte de gardien protégeant une autre dimension, qui terrorise les campagnes de son comté. Même si rien n'est vraiment original dans ce tome, les bases des futurs développements sont adroitement posées avec ce qu'il faut de rebondissements pour que l'album se parcoure plaisamment. Pas d'ennui donc, mais tout cela devra se confirmer lors du prochain opus.

Côté illustration, le trait d'Alberto Jiménez Albuquerque (Elle) laisse au final une bonne impression. À mi-chemin entre style franco-belge et comics - Lonann fait parfois penser à l’un des membres emblématiques des X-Men - Aja parvient à impulser une ambiance et une vivacité à l’histoire, notamment lors des nombreuses scènes d’action qui parsèment le récit. Les protagonistes, nombreux, se reconnaissent au premier coup d’œil – ce qui n’est pas toujours le cas avec d’autres dessinateurs – facilitant du coup la fluidité de la lecture. Il conviendra, également, de saluer le soin apporté à la réalisation des décors afin de livrer un travail vraiment homogène, renforcé par la mise en couleurs sobre, mais efficace, de Christophe Lacroix.

Barghest constitue une entrée en matière agréable à lire, dont la fin astucieuse laisse présumer une suite qui s’annonce sous de bons auspices.

 

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9 août 2010 1 09 /08 /août /2010 17:05

Durandal (t.1)
En l’an 772, lassé des multiples attaques saxonnes contre la population franque, Charlemagne réunit une gigantesque armée afin de bouter l’ennemi hors du royaume. Une terrible bataille s’engage à l’issue de laquelle les Saxons sont vaincus. La victoire est cependant amère : Ambroise, comte de la Marche de Bretagne et ami du roi, est tué pendant le combat. Le jour de ses funérailles, et contre toute attente, sa légendaire épée Durandal échappe à son héritier légitime pour prendre le chemin de l’Islande. Une période de troubles commence alors en terres de Bretagne…

Genre : Fantastique
Scénario : Nicolas Jarry
Dessin : Gwendal Lemercier
Editeur : Soleil
Année : Juin 2010


La collection Celtic publiée par les éditions Soleil s’enrichit d’un nouveau titre. Sur fond de légendes empruntées aux civilisations gauloise et scandinave, Nicolas Jarry (Les Brumes d'Asceltis) livre une adaptation toute personnelle de l’une des plus célèbres chansons de geste du Moyen-âge. Mêlant habilement faits historiques, contes populaires et éléments sortis tout droit de son imaginaire, le scénariste entreprend de revisiter l’histoire de Durandal, la légendaire épée de Roland, neveu de Charlemagne. Ce premier album, sorte d’introduction, permet au scénariste de mettre en place les lieux et protagonistes qui joueront un rôle dans la suite de l’intrigue. Du coup, les origines présumées de la mythique lame ne sont pas encore clairement posées. De même, l'acteur central de cette épopée ne semble pas encore avoir la stature d’un héros en devenir. Toutefois, au regard des développements contenus dans les dernières planches, il n’est pas exclu que les événements s’accélèrent pour lui dans le prochain tome.

Par ailleurs, Gwendal Lemercier livre un œuvre graphique assez plaisante, à l’instar de sa précédente réalisation La Malédiction de l'Anneau. Féru d’imaginaire celtique, ce jeune auteur talentueux exécute ici des planches très fournies et détaillées : celles ayant trait aux scènes de combat laissent bien transparaître la violence et la rage qui animent les personnages. Ceux-ci ne sont d’ailleurs pas en reste et il convient de saluer l’attention portée à la réalisation des expressions faciales, tout comme dans celle des diverses tenues vestimentaires.

Deux légères réserves cependant. Tout d’abord, la mise en couleurs effectuée par Digikore Studios, bien que de facture honnête, est par moments un peu trop chargée, ce qui ne rend pas totalement justice au remarquable travail du dessinateur. Pour s'en convaincre, il suffira de jeter un œil à la galerie, façon ex-libris crayonnés, ajoutée en fin d'album. Ensuite, la police de caractères choisie - et il en existe beaucoup - ne facilite pas la fluidité de lecture.

En bref, un premier tome agréable empreint d’aventures, de complots et d’esprit chevaleresque.

 

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3 août 2010 2 03 /08 /août /2010 16:39

Zombies (t.1)
Dans un futur proche, la quasi-totalité de la population mondiale s’est transformée en zombies. Les rares personnes ayant survécu à la fin du monde civilisé essaient à présent d’échapper aux morts-vivants qui les traquent. Parmi ces individus, Sam Coleman tente de retrouver sa fille Stacy, piégée dans ce qu’il reste de Seattle aux États-Unis.

Genre : Fantastique
Scénario : Olivier Péru
Dessin : Sophian Cholet
Editeur : Soleil
Année : Juin 2010


La réalisation d’une série originale sur les revenants semble désormais très difficile tant l’abondance d’œuvres traitant d’un thème similaire a pu être observée ces derniers mois. Zombies fait, néanmoins, partie des projets qui méritent que l’on s’y attarde. Dans ce premier opus, Olivier Péru (Lancelot) livre un récit post-apocalyptique bien construit dans lequel notre monde est plongé en plein chaos. D’emblée, le scénariste propose une accroche très efficace au moyen d’une séquence d'introduction habilement réalisée qui donne le ton et met rapidement le lecteur dans l’ambiance. L’auteur s’est bien approprié les codes du genre et alterne avec bonheur les séquences d’actions agrémentées d’un certain humour noir, ainsi que les passages où il prend le temps de développer la psychologie des divers protagonistes. Ainsi, le personnage central, peu attachant au départ de l’histoire, gagne peu à peu notre sympathie dans la quête qui est la sienne. Loin d’être un surhomme, Sam Coleman tente simplement de survivre à des situations qui le dépassent. C'est donc avec un certain regret que ce premier tome s'achève tellement la lecture est prenante.

Côté dessins, Sophian Cholet livre des planches particulièrement réussies. Son trait réaliste convient aussi bien aux scènes urbaines qu’à des environnements plus arides. Les cases sont très lisibles, violentes lorsqu’il est nécessaire, mais sans jamais tomber dans une surenchère gore. Le découpage retenu, notamment pour les scènes mouvementées, suggère une inspiration puisée dans le cinéma de genre. Cela se révèle payant puisque le dessinateur parvient à impulser le rythme nécessairement énergique pour ce type d’histoire.

La Divine Comédie est une vraie réussite qui appelle une suite du même calibre tant les pistes évoquées laissent entrevoir des développements futurs intéressants. Ceci étant dit, la façon ingénieuse dont se termine la narration permet également de lire cet album comme un one-shot. Fromage et dessert…

 

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17 juillet 2010 6 17 /07 /juillet /2010 03:04

Le Tueur (t.8)
Allié temporaire des autorités cubaines, le Tueur se trouve au Venezuela afin d’y mener une campagne de déstabilisation musclée contre la junte militaire au pouvoir et favoriser ainsi la libération du président illégalement emprisonné. Au-delà des apparentes considérations politiques, quelles sont les réelles motivations des commanditaires ? Les velléités affichées par Cuba de mettre fin au blocus économique imposé par les USA ne seraient-elles pas les vraies raisons de toute l’affaire ? Le Tueur n’a-t-il pas mis les pieds dans une intrigue internationale qui risque de lui être fatale ?

Genre: Policier/Thriller
Scénario: Matz
Dessin: Luc Jacamon
Editeur: Casterman
Année: Juin 2010


Le personnage sans nom, né de la collaboration inspirée du tandem Jacamon/Matz, continue son périple américain sur fond d’enjeux financiers majeurs liés à la découverte d’un gisement pétrolifère d’importance. Dans ce deuxième cycle d’un des plus gros succès commerciaux parus chez Casterman, le scénariste semble vouloir faire évoluer son personnage afin de le sortir d’un schéma qui, à la longue, aurait pu s’avérer routinier. Depuis le début de ses aventures, le Tueur enchaîne les contrats et nous fait partager ses réflexions implacables sur l'Homme ou, plus globalement, sur la façon dont le monde tourne. Désormais, il s’interroge également sur le sens des missions qui lui sont confiées, ainsi que sur leurs implications politiques. Néanmoins, il ne faut pas conclure hâtivement que le personnage central a modifié en profondeur sa façon de voir les choses. Non, il reste un professionnel froid et ce qui l’intéresse en priorité, c’est de sauver sa peau. Toutefois, il y a quelques tomes, l’introduction d’une concubine et d’un enfant lui permet de gagner en profondeur et révèle ainsi une légère faille chez cet antihéros. Le tableau ne serait pas complet sans l’apparition de l’un des protagonistes récurrents de cette série : Mariano. Le temps d’un intermède canadien où le Tueur accompagne le vénézuélien, Matz éloigne le lecteur de l’intrigue principale avant de l’y ramener efficacement, lors d’une dernière scène au cours de laquelle tout laisse à penser que le personnage principal se dirige droit dans un piège.

Au niveau du dessin, le coup de crayon caractéristique de Luc Jacamon est reconnaissable au premier regard. Son trait semi-réaliste participe grandement au charme qui se dégage de cette série. L’auteur alterne habilement les effets afin d’esquiver une lassitude du lecteur. Ainsi, la trouvaille du miroir brisé très présente lors des précédentes réalisations – d’où l’impression de mouvement et d’accélération lors des quelques scènes d’action - est ici remplacée par des cases plus sobres qui n’en restent pas moins fort réussies. Sur le plan de la mise en page, on regrettera juste l’absence du cartouche final sur lequel il est écrit "À suivre". Du coup, l’Ordre naturel des choses pourrait passer pour une fin de cycle quelque peu abrupte.

Ce huitième tome d’une série largement plébiscitée se situe dans la droite ligne des opus précédents : les aficionados y trouveront leur compte, tandis que les nouveaux lecteurs devraient se jeter avidement sur les cycles déjà parus. Un thriller des plus captivants !

 

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 20:33

Secrets-La Corde (t.1)
Buenos Aires, août 1981, Ana et Paquita s’apprêtent à rejoindre la France afin de poursuivre leur apprentissage au sein du Centre de Recherche sur l’Architecture implanté à Grenoble. Cette venue en Europe sera également pour Ana l’occasion d'enquêter sur ses origines familiales, sujet à propos duquel ses parents émigrés en Argentine sont toujours restés évasifs. Dès leur arrivée, les deux amies rejoignent l’appartement qu’elles ont loué afin d’y passer leur année universitaire. Là, elles font la connaissance de Paul, un de leurs voisins, qui sera bientôt l’objet d’une rivalité amoureuse entre les jeunes femmes. Les semaines passent et la vie d’Ana se trouve vite rythmée par études et recherches généalogiques infructueuses. Un jour, pourtant, l’acquisition d’un roman intitulé La Corde, relatant le destin d’une famille juive pendant la seconde guerre mondiale, va bouleverser le cours de son existence.

Genre: Aventure
Scénario: Frank Giroud
Dessin: Marianne Duvivier
Editeur: Dupuis
Année: Mai 2010


La collection de Secrets imaginée par Frank Giroud s’enrichit d’une nouvelle chronique familiale où souvenirs enfouis et drames humains vont une fois de plus ressurgir au grand dam des principaux intéressés. À l’instar des récits précédents, cette histoire peut se lire de manière totalement indépendante. Néanmoins, les événements développés ici sont pour partie le prolongement d’une aventure déjà parue, L’Écharde. Il peut donc être utile de relire cette dernière afin d’apprécier au mieux l’intrigue présente. Malgré une narration agréable, l’auteur avait habitué ses lecteurs à un travail scénaristique plus abouti. Cette suite du diptyque évoqué ci-avant donne le sentiment, en fin de lecture, que le scénariste tire justement un peu trop sur la Corde. Ainsi, il est permis de regretter les quelques facilités qui permettent à l’auteur d’exhumer ce nouveau mystère de famille. L’accumulation d’improbables concours de circonstances empêchent de trouver cet opus totalement satisfaisant.

Au niveau graphique, la dessinatrice Marianne Duvivier illustre à nouveau l’un des titres de cette série. Son trait semi-réaliste s’accommode bien avec ce type de récit. À défaut de dessins très détaillés, l’auteure va à l’essentiel, ce qui confère une impression de légèreté à ses planches. La colorisation de Bertrand Denoulet n’y est d’ailleurs pas étrangère. Un bémol cependant : les visages des personnages sont parfois trop proches et brouillent quelques peu la nécessaire différenciation des protagonistes dans ce genre d’histoire. En outre, les physionomies souvent mal proportionnées se révèlent plutôt disgracieuses.

Au final, un album attachant de par le thème choisi, mais qui pour le moment laissera sans doute le lectorat sur une note insatisfaite quant à la manière retenue de faire avancer l’intrigue.

 

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26 juin 2010 6 26 /06 /juin /2010 05:21

FVZA (t.1)
Après la mort de leurs parents lorsqu'ils étaient enfants, Landra et Vidal furent recueillis par leur grand-père, le professeur Hugo Pecos. Ancien membre d'une organisation gouvernementale américaine, celui-ci a consacré son existence à l'éradication des vampires et des zombies. En effet, depuis la naissance de l'Etat d'Amérique, les morts-vivants ont constitué un problème que les premiers colons combattaient déjà au moyen de milices locales spécialement créées. Au sortir de la guerre de sécession, le Président Ulysse Grant décida la création de la Fédéral Vampire and Zombie Agency afin de coordonner les diverses actions sur le territoire national. Cette agence fut fermée au milieu des années 1970 après la fin des dernières manifestations vampiriques officiellement observées. Malgré tout, le professeur Pecos reste persuadé que les morts-vivants hantent encore le monde et que bientôt ils séviront de nouveau contre l'humanité.

Genre : Comics
Scénario : David Hine
Dessin : Roy Allan Martinez
Editeur : Soleil
Année : Mai 2010


Scénarisée par David Hine (Civil War : X-Men), la série FVZA publiée au sein de la nouvelle collection US Comics des éditions Soleil est présentée comme un événement. L’action de ce thriller fantastique est située dans une réalité alternative où les vampires et les zombies ont fait partie de la vie quotidienne durant de nombreuses années. Le scénario proposé est bien pensé : le vampirisme et la zombification sont ici abordés sous l’angle d'une épidémie virale. En outre, l'auteur s'est attaché à rendre son récit le plus réaliste possible en incorporant un aspect historique dans le vécu de ses personnages. Loin du mythe conventionnel ayant trait aux vampires, ou de la vision plutôt romantique des dernières productions cinématographiques (Twilight), le scénariste introduit l’idée selon laquelle le "virus" pouvait être employé comme arme biologique terroriste par des morts-vivants revanchards passés près de l’éradication. Malgré ces éléments positifs, la trame présente tout de même des airs de déjà vu : une infection causée par un personnage qui se joue des mesures de sécurité, des conflits internes entre jeunes buveurs de sang qui s’affichent « au grand jour » et leurs ainés qui préfèrent la discrétion, des autorités globalement à la ramasse et obligées de faire appel au vieux de la vieille retiré depuis des années au fin fond d'un trou perdu… Le concept n’est donc pas vraiment original, même s’il est correctement traité.

Le point fort de FVZA se trouve dans les dessins très réussis de Roy Allan Martinez. Son trait des plus réalistes renforce avec efficacité l'ambiance gore instaurée par David Hine. Il est visible que l'auteur a pris un certain plaisir en représentant les non-morts dans leurs diverses entreprises macabres. De même, la mise en page soignée fait la part belle aux grandes cases qui facilitent le suivi de l'action. Le très bon travail du coloriste Kinsun Loh doit aussi être mentionné car il contribue grandement à l'impression globalement positive qui se dégage du traitement graphique.

Les présentations étant désormais faites, les événements devraient se précipiter lors du prochain opus comme semble l’indiquer le dénouement de ce premier tome. Prévue en trois volumes, FVZA est une série destinée de prime abord aux amateurs du genre.

 

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